Jeux Olympiques de Paris 2024

Les trophées de la Cité de la Céramique – Manufactures de Sèvres

JO de Paris 2024 : le Mobilier national et la Cité de la céramique créent leurs trophées olympiques. Paris 2024 est l’occasion pour les deux manufactures d’excellence d’affirmer leur complémentarité. A l’heure d’un rapprochement imminent dans le cadre d’un établissement public.

À l’approche des Jeux Olympiques de Paris 2024, la Cité de la céramique – Sèvres et Limoges et les Beaux-Arts de Paris s’associent pour créer de nouveaux trophées pour les médaillés d’or français des Jeux Olympiques et Paralympiques.

Félicitations à Ece BAL, Thomas BESSET, Sacha FLOCH POLIAKOFF, Samya MOINEAUD, Nassim SARNI etDomitille SIERGÉ, diplômés de l’École, dont les créations originales seront peintes sur des vases de Blois.

Symboliquement, en écho à la flamme olympique, ces vases seront cuits dans l’un des fours à bois du XIXe siècle, rénové pour l’occasion. Cette cuisson exceptionnelle se déroulera en mars 2024 pendant trente-trois heures, à une température avoisinant les 1300°C.

Ece Bal, Thomas Besset, Sacha Floch Poliakoff, Samya Moineaud, Nassim Sarni et Domitille Siergé auront l’opportunité de matérialiser leur projet à Sèvres. Avec l’aide des artisans dans une démarche de transmission des savoir-faire. Les vases seront remis aux médaillés d’or français des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024.

Paris 2024 est l’occasion pour les deux manufactures d’excellence d’affirmer leur complémentarité à l’heure d’un rapprochement imminent dans le cadre d’un établissement public.

D’une pierre deux coups. Pour les fleurons que sont le Mobilier national et la Cité de la céramique, dont nombre de clients se situent à l’étranger. Les Jeux Olympiques de Paris sont une occasion de rayonner à l’international. Mais aussi d’illustrer leur futur rapprochement, prévu le 1er janvier 2025 et qui doit donner naissance à un pôle public des métiers d’art.

Références :

https://beauxartsparis.fr

https://www.lesechos.fr/industrie-services/services-conseils/jo-de-paris-2024-le-mobilier-national-et-la-cite-de-la-ceramique-creent-leurs-trophees-olympiques-2080549

Cette collaboration s’inscrit dans le cadre du partenariat noué entre la Cité de la céramique – Sèvres et Limoges et les Beaux-Arts de Paris.

La Société des Amis du Musée national de céramique

La Société des Amis du Musée national de céramique, association fondée en 1930, reconnue d’utilité publique par décret du 20 novembre 1967. Elle a pour objet de favoriser par tous moyens le rayonnement et le développement du patrimoine de Sèvres. Sa principale mission est de contribuer à l’étude et à la diffusion des connaissances sur les techniques de la céramique et des arts du feu. Ainsi que sur leur apport à l’histoire de l’art, en particulier à partir des collections de Sèvres et Limoges.

Partenaire de Sèvres, la Société a établi des liens avec les acteurs internationaux dans le domaine de la céramique et des arts du feu. Elle organise des conférences et des cours sur la céramique, visites d’expositions et voyages d’étude en France et à l’étranger en bénéficiant de l’expertise des plus grands spécialistes.

La Revue de Sèvres


La Société des Amis se réunit mensuellement, à l’occasion d’un cycle de conférences suivies d’une rencontre conviviale avec le conférencier autour d’un cocktail.
La Société des Amis s’associe à d’autres organisations pour certaines manifestations et colloques.
Elle édite depuis 1992 la Revue Sèvres, abondamment illustrée en couleurs, qui est une publication de référence internationale en langue française consacrée à la céramique et aux arts du feu.  La Société des Amis du Musée de la céramique de Sèvres contribue, grâce à des libéralités, à l’enrichissement des collections de Sèvres.

De 1988 à 2015, la Société a été présidée par Antoine d’Albi, ancien chef du laboratoire de la Manufacture nationale de Sèvres. Depuis le 1er janvier 2016, la présidence est assurée par Cécile Dupont-Logié, conservateur en chef honoraire.

Devenir Ami du Musée national de la céramique de Sèvres

Devenir Ami du Musée national de céramique permet de soutenir son action culturelle et de mécénat, de partager sa passion pour la céramique, de renforcer les liens entre les acteurs du monde de l’art et Sèvres.

 LA RÉVUE DE LA SOCIÉTÉ DES AMIS DU MUSÉE

Société des Amis du Musée national de céramique / Sèvres – Cité de la céramique
2 Place de la Manufacture
92310 Sèvres
http://www.amisdesevres.com/fr/
contact@amisdesevres.com

Références

Manufacture de Sèvres

Sèvres Manufacture d’exception

Depuis 1740, la Manufacture de Sèvres affirme sa vocation à la fois patrimoniale et expérimentale.

La Manufacture est un laboratoire unique, vivant et un acteur important de la scène artistique, du design et des arts décoratifs. Elle puise sa force dans l’excellence des 120 céramistes qui y exercent et maîtrisent une trentaine de métiers mais aussi dans celle de ses matériaux (pâtes, couleurs, émaux…) fabriqués in situ selon des techniques anciennes préservées et qui sont aujourd’hui des outils d’exception et privilégiés de l’expression artistique contemporaine.

 À la fois fabrique de la transmission, garante de la sauvegarde de ses savoir-faire et de la diffusion la plus large des connaissances sur l’art céramique, mais aussi laboratoire de création de haute-facture à travers sa capacité à innover dans sa production de porcelaine depuis près de trois siècles, c’est une institution publique atypique et unique qui préserve tradition et modernité dans un juste équilibre.

Références :

Manufacture Sèvres

La céramique en Extrême-Orient ?

La céramique en Extrême-Orient ?

Chine

La céramique chinoise est universellement connue pour la porcelaine, inventée sous la dynastie Han de l’est (de 25 à 220 apr. J.-C.)9 ; elle est aussi riche d’une longue tradition d’innovations techniques et stylistiques.

La culture de Yangshao, qui date de plus de 4 000 ans av. J.-C., est la première à fournir des poteries en grand nombre. Mais les tout premiers exemplaires de terres cuites datent de 6 000 ans av. J.-C., avec les cultures Cishan (au Hebei) et Peiligang (au Henan)10. À l’époque néolithique, après la culture Yanshao puis la culture de Majiayao, les productions de Longshan témoignent de l’apparition rapide du tour, indispensable du fait de la finesse et de la hauteur de certaines pièces de prestige dites « coquille d’œuf ».

La céramique se développe encore, tant sur le plan des formes et des décors que sur le plan technique, sous les dynasties des Shang et des Zhou.

Beaucoup de pièces notables proviennent du mobilier funéraire (mingqi) : armée enterrée de Qin Shi Huangdi ; représentations de bâtiments, de fermes et figurines humaines des Han ; danseuses et musiciennes, représentations humaines ou animales « trois couleurs » des Tang, parfois de grande taille.

Les vases « bleu et blanc », qui apparaissent sous la dynastie mongole des Yuan, se développent pleinement sous les Ming, puis encore au début de la dynastie des Qing, lors du règne de l’empereur Kangxi. Sous les Qing se développent également les porcelaines de la « famille rose » et de la « famille verte ».

Les céramiques et porcelaines chinoises ont eu une grande influence sur le développement des techniques et des styles en Corée, au Japon puis en Europe.

Corée

En Corée, l’influence de la céramique chinoise se fait sentir très tôt, dès l’occupation du pays par la Chine de 108 av. J.-C. à 313 apr. J.-C. C’est à ce moment qu’apparaissent les premiers fours élaborés, sans doute au plus tard vers le iiie siècle apr. J.-C.11.

L’art de la céramique en Corée connaît un développement rapide et produit des pièces de céladon raffinées. La porcelaine coréenne blanche, souvent décorée de cuivre, connaît une grande popularité au xve siècle.

Vers le milieu de la période Joseon, vers la fin du xviie siècle, les potiers coréens produisent des céramiques « bleu et blanc », utilisant l’oxyde de cobalt.

Japon

Après la Période Jōmon, les premières céramiques japonaises sont les haniwa (埴輪?, cylindres de terre cuite), qui sont des figurines funéraires. On les a retrouvés dans de nombreuses tombes du Kofun (古墳時代, kofun jidai?, iiie au vie siècle) à travers tout le Japon. Ils sont le sujet de recherches scientifiques et archéologiques depuis l’époque d’Edo (江戸時代?) mais sont manipulés le moins possible car ils sont très fragiles.

Les sources anciennes évoquant les haniwa de la période des kofun, v. 250–538, (au cours de la période Yamato), sont peu nombreuses. On compte parmi elles le Nihon shoki (日本書紀?, Annales du Japon, début du viiie siècle).

Puis vers l’époque de Nara, au viiie siècle, est tentée la première assimilation de la céramique chinoise. La Cour japonaise connaît d’élégants vases sancai (« trois couleurs »). caractéristiques de la dynastie Tang. La beauté de ces céramiques fait d’elles des objets rituels, comme le montre l’une de ces pièces conservées au Shōsō-in. Ces grès sāncǎi font plus qu’influencer la céramique japonaise. elles apportent au Japon la révélation de la couleur12. Au sein de l’aristocratie de la période de Muromachi (1392-1573). On utilise des ustensiles et des plats laqués lors de banquets, plus ou moins formels. La mode des bouquets sans formalité se répand au xvie siècle . Elle permet le véritable développement de la céramique, avec des recherches dans la composition de nouveaux matériaux et de nouveaux décors13. Par ailleurs, une technique particulière de réparation des céramiques naît au Japon : le kintsugi.

À partir de 1616 se développe une production autochtone de porcelaine, inspirée de la production chinoise, au travers des potiers coréens ramenés de force de leur pays après l’invasion de la Corée par le Japon à la fin du xvie siècle14. De plus, l’invasion de la Chine par les Mandchous se traduit à partir de 1640, et pendant plusieurs décennies, par un afflux de potiers chinois vers la région d’Arita, au Japon ; ce qui contribue à l’amélioration des techniques. La production de porcelaines japonaises la plus connue est la porcelaine d’Imari, produite à Arita et largement exportée vers l’Europe.

La production céramique de haute qualité dans l’Empire moghol est quasiment inexistante. Ceux-ci se servaient presque exclusivement de vaisselle chinoise en porcelaine. On peut pourtant signaler une production de carreaux de revêtement aux couleurs vives. Elles sont réalisés par la technique de la cuerda seca, sans doute principalement à Lahore. Une série d’entre eux, conservée au musée Guimet, provient de la tombe de Madani à Srinagar.

Inde

La production céramique de haute qualité dans l’Empire moghol est quasiment inexistante. Ceux-ci se servaient presque exclusivement de vaisselle chinoise en porcelaine. On peut pourtant signaler une production de carreaux de revêtement aux couleurs vives réalisés par la technique de la cuerda seca, sans doute principalement à Lahore. Une série d’entre eux, conservée au musée Guimet, provient de la tombe de Madani à Srinagar.

Evolution historique de la céramique ?

Evolution historique de la céramique ?

Préhistoire

Paléolithique

Dès le Paléolithique supérieur, l’homme préhistorique a façonné des objets en terre cuite dans un but non utilitaire (statuettes d’animaux tels que des ours, lions, rhinocéros, chevaux, et de femmes dites Vénus paléolithiques). Mais des populations de chasseurs-cueilleurs d’Asie ont commencé à façonner dès cette époque des céramiques pour la cuisson des aliments, dix millénaires avant l’apparition de l’agriculture traditionnellement associéen 1 à la révolution néolithique et la nécessité de stockage2. Les préhistoriens situent cette découverte de façon indépendante dans plusieurs régions du monde : en Europe, la Vénus de Dolní Věstonice — une Vénus gravettienne datée de 29 000 à 25 000 ans avant le présent découverte sur le site archéologique de Dolní Věstonice en Tchéquie — est l’un des plus anciens témoignages de création en terre cuite3.

La céramique est ensuite attestée :

Néolithique

D’abord fondée sur la poterie en colombins, la technique de travail évolue vers la fin du Néolithique. La tournette, ou tour lent, apparaît en Chine sur le cours moyen du Fleuve Jaune vers 4 800 à 3 600 av. J.-C. (culture de Yangshao). L’usage du tour rapide (100 révolutions/minute) est attesté à Suse et à Uruk (ÉlamMésopotamie) vers 3 500 à 3 000 av. J.-C.7 ; il apparaîtrait dans la culture de Longshan entre 3 000 et 2 000 ans av. J.-C.[réf. nécessaire].

Les récipients les plus utilitaires ou encore les poteries allant sur le feu sont peu, voire pas décorées. Ces céramiques sont dites « grossières » comparativement aux céramiques « fines » qui sont décorées mais aussi moins épaisses. Selon le décor, les archéologues établissent une typologie de céramiques : céramique rubanéecardialecordéecampaniforme8.

Références :

Wikipédia

L’histoire de la céramique à travers les âges ?

Les premières traces d’objets en céramique remontent environ de 45 000 à 10 000 ans avant JC, au Paléolithique supérieur. À cette époque, les civilisations ont commencé à façonner la terre cuite pour créer des ustensiles de cuisine, des figurines de « déesses » et de « Vénus » à caractère culturel et des œuvres d’art.

L’histoire de la céramique

L’histoire de la céramique commence au Paléolithique supérieur avec les premières figurines en terre cuite, puis les premières poteries chinoises et japonaises. Aujourd’hui, la céramique est toujours fabriquée et utilisée, que ce soit pour un usage domestique utilitaire, pour des objets décoratifs ou pour une utilisation industrielle.

Evolution historique

Depuis le Paléolithique supérieur, l’homme utilise les possibilités plastiques qu’offre une terre humide, réduite à l’état de pâte ou de boue, façonnée, et simplement laissée à sécher à l’air ou au soleil. Etablies sur les bords des grands fleuves, les premières sociétés ont trouvé dans les limons déposés par les eaux une matière ductile facile à travailler, prenant et conservant sans peine une forme convenable pour contenir les grains et acquérant assez de solidité pour être transportée sans rupture à faible distance du lieu de fabrication1.

On a dû aussi remarquer très tôt qu’une terre laissée près du feu gagne en solidité et en dureté, perdant surtout l’inconvénient de se diluer dans l’eau1. L’archéologie a identifié, dans toutes les sociétés, des poteries d’abord non-cuites, puis cuites.

Mais les poteries restent poreuses si elles ne sont pas cuites à des températures élevées. Un grand progrès a donc été réalisé quand on a su recouvrir cette terre poreuse d’une couche vitreuse imperméable : une glaçure. C’est alors que les poteries ont présenté les deux caractéristiques des poteries modernes : le corps d’une poterie (la pâte), et sa glaçure (vernis, émail ou couverte). En perfectionnant les pâtes et les glaçures, on a fait progresser cette industrie1 . Qui, d’abord présente dans des usages domestiques et comme matériau de construction (briques). s’est ensuite étendue à toutes sortes d’usages industriels.

À partir du xixe siècle, grâce aux progrès réalisés par la céramique, beaucoup d’industries y font appel pour des pièces indispensables. La construction, la chimie, les manufacturiers, l’agriculture, la métallurgie, la verrerie, empruntent à l’art céramique de nombreux matériaux.  briques, tuiles, carreaux, porcelaine sanitaire, appareils pyrotechniques, tuyaux de drainage, briques réfractaires, pots de verreries, etc. Réciproquement, l’art céramique se développe et prospère à son tour. Sous l’influence des progrès réalisés par le mécanicien, le chimiste, le physicien1. Dans les sociétés industrielles occidentales, l’art céramique devient aussi un art de l’ingénieur. Les céramiques sont sollicitées, thermiquement, chimiquement, électriquement, mécaniquement. Elles sont caractérisées. On utilise de nouvelles pâtes. On trouve aux céramiques de nouvelles définitions, des applications dans de nouvelles disciplines : en électricité, en aérospatiale, etc.

Des considérations historiques d’une puissante valeur rattachent les céramiques à l’histoire des peuples, des diverses phases de la civilisation, et des arts1 ; toutes sont rassemblées dans une discipline annexe de l’archéologie : la céramologie. Si les premiers indices d’utilisation de la céramique au Paléolithique (vers 29 000 ans avant le présent) relèvent du domaine cultuel. Son utilisation domestique (plats et jarres) apparait au Mésolithique ou au Néolithique selon les régions. Après la sédentarisation des populations. Son utilisation comme moyen d’expression artistique se développe. Ensuite et témoigne de l’art de vivre des civilisations qui lui donnent des formes et des décorations de plus en plus élaborées.   vases grecs, poteries précolombiennes, céramique et porcelaine chinoises, céramique et porcelaine d’Europe et du Moyen-Orient.


Références :

Wikipedia

Curateur ?

Curateur, ce nouveau métier du monde de l’art

Jeunes, proches des artistes, surinformés, férus d’Internet, les curateurs « conceptualisent » des expos. Au Palais de Tokyo, une vingtaine d’entre eux ont carte blanche.

Par Laurent Boudier

Publié le 06 juillet 2013 à 00h00

Mis à jour le 08 décembre 2020 à 05h02

To be or not to be a curateur ?

To be or not to be a curateur ? Impossible, depuis quelques années, d’échapper à ce mot, passablement abscons pour le néophyte largué, mais qui, en animal curieux, s’épanouit partout dans la jungle touffue de l’art contemporain.

Ce qui peut mener à de surréalistes – et snobissimes – conversations, du genre : « Ce curateur a curaté à merveille l’exposition… »

Eclairons la chose : le mot nous vient de l’anglais to cure qui dérive lui-même du latin curare (« prendre soin ») ; il désigne désormais l’action de bâtir une exposition, en dehors des chemins battus et, pour le curateur, celle de repérer et de propulser de jeunes artistes inconnus.

Naïf, on observera que ce fut et demeure a priori le job du commissaire d’exposition ou encore du critique d’art. Or, si « curateur » est un nouveau mot, il s’agit aussi d’un nouveau concept.

prodige de Skype et des réseaux sociaux,

Trentenaire assumé, enfant prodige de Skype et des réseaux sociaux, Easyjetteur et jet-setteur, le curateur est surtout « supra-informé » à force de fréquenter les ateliers d’artistes, les galeries émergentes de Berlin et d’Istanbul, les multiples foires, de Bâle à Mexico, ou les allées des biennales de Venise ou d’Honolulu.

En un mot, il est un électron libre. Sans musée, sans attache – souvent sans argent – mais rempli d’idées.

Nouvelles Vagues

Retrouvez nos expositions préférées de Nouvelles Vagues : Artesur, un cadavre exquis démarré sur le web, Bruissements, un assemblage poétique d’œuvres touchantes, ou le drôlatique projet de Charles Avery à la galerie Perrotin. Sans oublier Condensation, en collaboration avec Hermès.


Palais de Tokyo

Ce qui mit la puce à l’oreille au Palais de Tokyo, qui a concocté « Nouvelles vagues », une intense opération de casting tous azimuts, fondée sur un appel à projets.

Plus de cinq cents jeunes curateurs et curatrices internationaux ont soumis leur proposition à un jury sélect qui en a filtré vingt et un pour ce parcours d’été.

Razzia sur l’art émergent, « Nouvelles vagues » fait tache d’huile en se répandant dans la ville, puisque plus d’une trentaine de galeries parisiennes ont aussi programmé des expositions conceptualisées par de jeunes têtes chercheuses.

Oxygénation

« C’est un vrai mouvement d’oxygénationqui aborde de nouveaux artistes et de nouvelles pensées de l’art contemporain, bien loin du marché ou de l’institution, constate Jean de Loisy, directeur du Palais de Tokyo.

Compagnons

Les curateurs sont les compagnons complices des artistes. Ensemble, ils s’engagent, dialoguent ou perturbent la ligne des chemins habituels de l’art. »

Conçu comme un parcours, des salles obscures en sous-sol jusqu’aux cimaises sous verrière, ce circuit, malgré son allure de patchwork de propositions assez hétéroclites, permet de belles découvertes .

La Machine Ada, dédiée à Ada Lovelace (1815-1852), fille de lord Byron et mathématicienne anglaise à la vie tumultueuse, créée par le duo américain Conrad Shawcross et Ken Farmer ; la montagne de bois Concert Hall, sculpture participative du groupe d’artistes bricoleurs, récupérateurs et musiciens, emmené par le Franco-Américain Jean Barberis

Scènes Turque

Ou encore les nouveaux talents des scènes turque, coréenne ou sud-africaine. Volontairement touffue, mêlant le concept ultrasignifiant et le solo show, « Nouvelles vagues » entend, du récit intime au film, de l’installation à l’acte participatif, nous faire entrer dans le grand bain de l’art et des curateurs de demain.

Expositions de céramique contemporaine ?

Située aux confins des départements de  l’Yonne, de la Nièvre, et du Loiret et proche de Paris, la Puisaye est une région de Bourgogne Franche-Comté qui a su préserver au fil du temps un environnement naturel apprécié tant de ses habitants que des nombreux résidents secondaires.

Expositions de céramique contemporaine

Depuis sa fondation en 1997, la Galerie de l’Ancienne Poste implantée à Toucy  en Puisaye – à moins de 2 h de Paris par l’A6 – affirme sa volonté de promouvoir la céramique artistique contemporaine en France. Longtemps cloisonnée à la catégorie artisanat, la céramique est aujourd’hui intégrée dans la pratique de nombreux artistes internationaux.

Avec la conviction que ce médium est un moyen d’expression artistique aussi vif que la peinture, Isabelle Brunelin – fondatrice de la galerie – n’a pas attendu ce regain d’intérêt pour présenter la céramique sous ses multiples aspects. La galerie en a fait en effet sa spécialité dès sa création, et présente des artistes français et internationaux, dans un hôtel particulier du XVIIe siècle qui abrita la poste de Toucy.

La Galerie de l’Ancienne Poste

La Galerie de l’Ancienne Poste propose ainsi un panorama international de la céramique artistique contemporaine, tout en soulignant la diversité esthétique et la richesse de ce secteur en invitant régulièrement des céramistes de renom .

Artistes Européens

Je confirme que certains artistes européens sont présentés en exclusivité en France, tels la finlandaise Erna Aaltonen, l’autrichien Thomas Bohle, la belge Ann Van Hoey, la franco-britannique Ursula Morley-Price et la jeune française Claire Lindner.

Ce qui s’apparentait à un pari audacieux s’est finalement transformé en l’une des galeries les plus renommée de la céramique contemporaine, comptant aujourd’hui une clientèle européenne, et accueillant quelque 8000 visiteurs chaque année.

La Galerie de l’Ancienne Poste joue également un rôle pédagogique dans la diffusion des connaissances sur l’art céramique en organisant des conférences à destination des milieux scolaires et en publiant des catalogues disponibles dans son espace librairie.

Une activité hors-les-murs

La Galerie de l’Ancienne Poste s’engage également hors-les-murs et valorise la céramique au sein des institutions muséales : en 2020, la galerie s’exposait au musée La Piscine à Roubaix pour une « Carte blanche »; en 2019, elle était l’invitée de la Maison des Arts de Châtillon (Hauts-de-Seine) ; en 2013, elle collaborait avec le musée d’Art moderne de Troyes pour la rétrospective de l’artiste Ursula Morley-Price.

Une galerie associative ouverte et conviviale

La galerie est gérée depuis sa création en 1997 par l’Association des Amis de la Galerie de l’Ancienne Poste (A.G.A.P) dont le conseil d’administration, présidé par Isabelle Brunelin, est composé de cinq membres. L’Association regroupe à ce jour plus de 180 membres.

Ouverte et conviviale, la Galerie de l’Ancienne Poste se veut un lieu de découverte et d’échange autour de la création céramique contemporaine.

Références :

Création métiers d’art ?

Les métiers d’art

Les métiers d’art sont répartis dans 16 domaines d’activité :

  • l’architecture et les jardins
  • l’ameublement et la décoration
  • le luminaire
  • la bijouterie, joaillerie, orfèvrerie, horlogerie
  • le métal
  • la céramique
  • le verre et le cristal
  • la tabletterie
  • la mode et les accessoires
  • le textile
  • le cuir
  • le spectacle
  • le papier, le graphisme et l’impression
  • les jeux, jouets et ouvrages mécaniques
  • la facture instrumentale
  • la restauration

La liste de ces métiers d’art est fixée par l’arrêté du 24 décembre 2015

Qui relève des métiers d’art ? Les personnes physiques ainsi que les dirigeants sociaux des personnes morales qui exercent, à titre principal ou secondaire :

  • une activité indépendante de production, de création, de transformation ou de reconstitution, de réparation et de restauration du patrimoine,
  • caractérisée par la maîtrise de gestes et de techniques en vue du travail de la matière,
  • et nécessitant un apport artistique.

L’artisan d’art

Certains métiers d’art sont de nature artisanale.

Quand un professionnel exerce une activité artisanale et qu’il répond à la définition de ces métiers d’art, il peut se prévaloir de la qualité d’artisan d’art, s’il justifie :

  • soit d’un CAP, d’un BEP ou d’un titre équivalent dans le métier qu’il exerce, 
  • soit d’une expérience professionnelle dans ce métier de 3 ans au moins.

En savoir plus sur la réglementation concernant l’artisan d’art 

Quelle est la différence entre un artisan classique et un artisan qui fait un métier d'art ? Qu'est-ce que le label "Entreprise du patrimoine vivant" ? Vous en saurez plus en regardant cette vidéo de Label Entreprise.

Textes de référence

Références

https://bpifrance-creation.fr/encyclopedie/trouver-proteger-tester-son-idee/verifiertester-son-idee/artisanat-dart-liste-metiers

Acheter une œuvre d’art ?

ŒUVRES D’ART CONTEMPORAINES À VENDRE

Spécialisé dans la vente en ligne d’œuvres d’art, Rise Art souhaite que l’expérience d’achat d’une œuvre d’art reste avant tout un acte simple et authentique, où l’amateur d’art se fie d’abord à son instinct et à son propre goût. Il n’y a pas de doutes à avoir si une œuvre vous fait vibrer : un bon achat est avant tout un achat coup de cœur et pour lequel on se fait plaisir.

NOTRE MISSION PREMIÈRE : DÉNICHER LES TALENTS DE DEMAIN

Chaque artiste présent sur Rise Art a fait l’objet d’une appréciation par nos experts et curateurs artistiques qui sélectionnent et repèrent les artistes, qu’ils soient émergents ou confirmés, ayant une vraie démarche professionnelle et une grande maîtrise de leur pratique artistique.

Nous agissons en tant que guides et conseillers dans le domaine de l’art, en combinant habilement la technologie moderne avec notre expertise traditionnelle afin d’assister ceux en quête d’œuvres d’art remarquables pour tous types d’espaces.

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Rise Art permet à l’amateur d’art, néophyte ou collectionneur averti, d’acquérir une œuvre en provenance de l’atelier de l’artiste. Un modèle vertueux qui peut aider nos artistes à mieux vendre leurs œuvres artistiques et à trouver un public en France et à l’international.

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Références

https://www.riseart.com/fr/art

https://michele-jarnoux-sculpteure-eshop.sumupstore.com

https://www.instagram.com/galerie_michelejarnoux

https://www.riseart.com/fr/art/156069/terre-paysage-15-par-michele-jarnoux-1

Sculpture ?

Œuvre d’art obtenue par taille directe dans un matériau dur et représentant, soit une figure à trois dimensions (statue, buste…), soit un élément en relief incorporé à la surface d’un plan (bas-relief, haut-relief…). Tailler, ébaucher, polir une sculpture; sculpture en buste, en pied; sculpture équestre; sculpture peinte; collection de sculptures.

Par l’emploi de la perspective, par la variété et la dégradation des plans successifs qui se reculent et qui s’enfoncent, les sculptures de Ghiberti sont presque des tableaux

La sculpture est par définition un mode d’expression artistique qui consiste à représenter des formes ou des personnages en trois dimensions (ronde-bosse) ou en relief à la surface d’un plan (bas-relief, haut-relief). Elle peut désigner à la fois le fait de tailler une matière dure et à la fois le fait de façonner et d’assembler des matériaux entre eux. 

Les premières sculptures sont apparues dès le Paléolithique sous la forme de petites figurines dont l’objectif était probablement d’être utilisées pour des pratiques magiques ou des rituels. Leur usage a évolué au fil des années, mais le thème de la représentation humaine reste très courant chez les sculpteurs, et ce, quelle que soit l’époque.

L’étymologie du mot sculpture vient du latin « sculpere » signifiant « tailler » ou « enlever des morceaux à une pierre », soulignant de fait l’origine de cette pratique qui consistait à travailler la pierre comme matériau de base. 

 

« Pourquoi la sculpture plutôt que rien ? », s’interrogeait l’artiste Emmanuel Saulnier en l’an 2000 (Dufrêne, Rinuy 2001 : 85). Cette question, dont l’ironie révèle la position difficile de « La sculpture à l’âge du soupçon » (Mc Evilley 1999), n’a cessé depuis plusieurs décennies de tourmenter les historiens de l’art, les artistes, les commanditaires, inquiets de s’attacher à un art qui risque de passer pour démodé, voire inutile, en cette période où s’achève l’art contemporain comme cause à défendre ou simplement comme période.

Synonymes

construction figure fioriture médaillé médaillée mémorial corsagebronze

buste croix embellissement ornement ornementation décoration idole

image torse monument moulure plaque statue gravure distinction

marbre portrait

Références :

Ortolang

Rive Gauche

Plateforme de vente d’art en ligne ?

D’année en année, la vente d’art en ligne se développe. C’est un moyen de sélection et d’achat de plus en plus utilisé par les collectionneurs. De nombreuses galeries ont ainsi créé une vitrine marchande sur leur site internet. Même la FIAC, la célèbre foire, s’y est mise. Elle a organisé une « boutique » éphémère en ligne pendant quelques jours en mars 2021. Plus de 200 galeries présentaient une sélection d’œuvres avec leur prix affiché, ce qui n’est pas si fréquent en art contemporain.

Selon le rapport Hiscox 2019 sur le marché de l’art en ligne, 44 % des acheteurs d’art déclarent avoir acquis des œuvres d’art en ligne en 2019. 21 % des sondés manifestent même leur préférence pour cette forme d’achat. Les montants dépensés peuvent être assez conséquents, même si les collectionneurs privilégient les œuvres à moins de 5 000 dollars.

En France, les plateformes les plus connues spécialisées en vente d’œuvres d’art accessibles aux artistes sont l’ancienne plateforme Kazoart devenue Rise Art, Saatchi art, Singulart, Artmajeur. On peut citer aussi ArtQuad, ARTactif… Quant à Artsper, ce site dédié aux galeries d’art contemporain référence désormais des artistes, à condition qu’ils ne soient pas déjà représentés par une galerie.

Références :

Rise Art

Artsper

Musée ?

Un musée est un lieu dans lequel sont collectés, conservés et exposés des objets, des œuvres d’art, ou un patrimoine immatériel, dans un souci d’enseignement et de culture. Il peut être de type institutionnel, conventionné, indépendant, fragile, ou privé à but lucratif. 

Musée du Louvre

Rue de Rivoli, 75001 Paris
https://www.louvre.fr/

Musée national de la céramique de Sèvres

2, Place de la Manufacture, 92310 Sèvres
https://www.sevresciteceramique.fr

Musée international de la céramique de Faenza. MIC. Italie

Viale Baccarini n. 19 – 48018 Faenza (Ravenna)
www.micfaenza.org/it

Références :

Céramique magazine

Wikipédia

Galerie d’art ?

Une galerie d’art est généralement un lieu, public ou privé, spécialement aménagé pour mettre en valeur et montrer des œuvres d’art à un public de visiteurs …

L’art existe depuis toujours, depuis la création des hommes et de leur sensibilité. 
Les galeries d’art  sont l’intermédiaire entre curateur, acheteur et artiste !
Si les premières galeries se sont construites sur les possessions des grands collectionneurs d’art, et parfois des princes et rois du monde entier, elles se sont aujourd’hui bien démocratisées. L’acquisition même des œuvres est rendue possible et accessible et non plus réservée à une élite.

Références :

BPI France

Art Totale

Céramique ?

La céramique est le premier « art du feu » à apparaître, avant le travail du verre et du métal, à la fin de la préhistoire, au Néolithique. La céramique est non seulement un marqueur culturel dans la plupart des sociétés mais aussi le matériau le plus abondant que l’Homme ait créé.

Dans le langage courant, le terme céramique désigne un objet fabriqué en terre et qui a été cuit à une température plus ou moins élevée. Dans l’histoire de l’Homme, l’art de travailler la céramique arrive avant celui de travailler le verre ou le métal, dès le Néolithique. Et il s’avère que les céramiques présentent des propriétés différentes selon la nature de leurs composants et leur température de cuisson

La céramique qui nous passionne est le reflet de la civilisation qui l’a créée. C’est la première fabrication de l’homme en tant que telle, qui nécessite une observation de la matière naturelle qu’est la terre et une réflexion portant sur le devenir de sa création. C’est donc la toute première technique artisanale qui passe par une transformation chimique de la matière.

Elle indique l’évolution de l’emprise des hommes sur les matériaux naturels, avec la sophistication des techniques, des formes et des décors depuis son apparition jusqu’à aujourd’hui.

Références :

Sèvres Céramique

Futura

Céramique magazine

ARTISTE ?

Personne qui exerce professionnellement un des beaux-arts ou, à un niveau supérieur à celui de l’artisanat, un des arts appliqués.

Un artiste est un individu faisant (une) œuvre, cultivant ou maîtrisant un art, un savoir-faire, une technique, et dont on remarque entre autres la créativité, l’inventivité, l’originalité de sa production, de ses actes, de ses gestes.

Personne qui recherche l’expression de la beauté par la pratique d’une technique, d’un art; personne qui apprécie l’art.

Références :

Larousse

Wikipédia

TV5 Monde