Evolution historique de la céramique ?

Préhistoire

Paléolithique

Dès le Paléolithique supérieur, l’homme préhistorique a façonné des objets en terre cuite dans un but non utilitaire (statuettes d’animaux tels que des ours, lions, rhinocéros, chevaux, et de femmes dites Vénus paléolithiques). Mais des populations de chasseurs-cueilleurs d’Asie ont commencé à façonner dès cette époque des céramiques pour la cuisson des aliments, dix millénaires avant l’apparition de l’agriculture traditionnellement associéen 1 à la révolution néolithique et la nécessité de stockage2. Les préhistoriens situent cette découverte de façon indépendante dans plusieurs régions du monde : en Europe, la Vénus de Dolní Věstonice — une Vénus gravettienne datée de 29 000 à 25 000 ans avant le présent découverte sur le site archéologique de Dolní Věstonice en Tchéquie — est l’un des plus anciens témoignages de création en terre cuite3.

La céramique est ensuite attestée :

Néolithique

D’abord fondée sur la poterie en colombins, la technique de travail évolue vers la fin du Néolithique. La tournette, ou tour lent, apparaît en Chine sur le cours moyen du Fleuve Jaune vers 4 800 à 3 600 av. J.-C. (culture de Yangshao). L’usage du tour rapide (100 révolutions/minute) est attesté à Suse et à Uruk (ÉlamMésopotamie) vers 3 500 à 3 000 av. J.-C.7 ; il apparaîtrait dans la culture de Longshan entre 3 000 et 2 000 ans av. J.-C.[réf. nécessaire].

Les récipients les plus utilitaires ou encore les poteries allant sur le feu sont peu, voire pas décorées. Ces céramiques sont dites « grossières » comparativement aux céramiques « fines » qui sont décorées mais aussi moins épaisses. Selon le décor, les archéologues établissent une typologie de céramiques : céramique rubanéecardialecordéecampaniforme8.

Références :

Wikipédia