Les premières traces d’objets en céramique remontent environ de 45 000 à 10 000 ans avant JC, au Paléolithique supérieur. À cette époque, les civilisations ont commencé à façonner la terre cuite pour créer des ustensiles de cuisine, des figurines de « déesses » et de « Vénus » à caractère culturel et des œuvres d’art.
L’histoire de la céramique
L’histoire de la céramique commence au Paléolithique supérieur avec les premières figurines en terre cuite, puis les premières poteries chinoises et japonaises. Aujourd’hui, la céramique est toujours fabriquée et utilisée, que ce soit pour un usage domestique utilitaire, pour des objets décoratifs ou pour une utilisation industrielle.
Evolution historique
Depuis le Paléolithique supérieur, l’homme utilise les possibilités plastiques qu’offre une terre humide, réduite à l’état de pâte ou de boue, façonnée, et simplement laissée à sécher à l’air ou au soleil. Etablies sur les bords des grands fleuves, les premières sociétés ont trouvé dans les limons déposés par les eaux une matière ductile facile à travailler, prenant et conservant sans peine une forme convenable pour contenir les grains et acquérant assez de solidité pour être transportée sans rupture à faible distance du lieu de fabrication1.
On a dû aussi remarquer très tôt qu’une terre laissée près du feu gagne en solidité et en dureté, perdant surtout l’inconvénient de se diluer dans l’eau1. L’archéologie a identifié, dans toutes les sociétés, des poteries d’abord non-cuites, puis cuites.
Mais les poteries restent poreuses si elles ne sont pas cuites à des températures élevées. Un grand progrès a donc été réalisé quand on a su recouvrir cette terre poreuse d’une couche vitreuse imperméable : une glaçure. C’est alors que les poteries ont présenté les deux caractéristiques des poteries modernes : le corps d’une poterie (la pâte), et sa glaçure (vernis, émail ou couverte). En perfectionnant les pâtes et les glaçures, on a fait progresser cette industrie1 . Qui, d’abord présente dans des usages domestiques et comme matériau de construction (briques). s’est ensuite étendue à toutes sortes d’usages industriels.
À partir du xixe siècle, grâce aux progrès réalisés par la céramique, beaucoup d’industries y font appel pour des pièces indispensables. La construction, la chimie, les manufacturiers, l’agriculture, la métallurgie, la verrerie, empruntent à l’art céramique de nombreux matériaux. briques, tuiles, carreaux, porcelaine sanitaire, appareils pyrotechniques, tuyaux de drainage, briques réfractaires, pots de verreries, etc. Réciproquement, l’art céramique se développe et prospère à son tour. Sous l’influence des progrès réalisés par le mécanicien, le chimiste, le physicien1. Dans les sociétés industrielles occidentales, l’art céramique devient aussi un art de l’ingénieur. Les céramiques sont sollicitées, thermiquement, chimiquement, électriquement, mécaniquement. Elles sont caractérisées. On utilise de nouvelles pâtes. On trouve aux céramiques de nouvelles définitions, des applications dans de nouvelles disciplines : en électricité, en aérospatiale, etc.
Des considérations historiques d’une puissante valeur rattachent les céramiques à l’histoire des peuples, des diverses phases de la civilisation, et des arts1 ; toutes sont rassemblées dans une discipline annexe de l’archéologie : la céramologie. Si les premiers indices d’utilisation de la céramique au Paléolithique (vers 29 000 ans avant le présent) relèvent du domaine cultuel. Son utilisation domestique (plats et jarres) apparait au Mésolithique ou au Néolithique selon les régions. Après la sédentarisation des populations. Son utilisation comme moyen d’expression artistique se développe. Ensuite et témoigne de l’art de vivre des civilisations qui lui donnent des formes et des décorations de plus en plus élaborées. vases grecs, poteries précolombiennes, céramique et porcelaine chinoises, céramique et porcelaine d’Europe et du Moyen-Orient.
Références :